Un loup survint à jeun, qui cherchait aventure |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 10 |
aventure |
[Un potage] D'où les mouches à jeun se sauvaient à la nage |
RÉGNIER
|
Sat. X |
nage |
Il veut partir à jeun ; il se peigne, il s'apprête |
BOILEAU
|
Lutr. v. |
partir [2] |
Il veut partir à jeun ; il se peigne, il s'apprête |
BOILEAU
|
Lutr. V |
peigner |
Un loup survint à jeun, qui cherchait aventure |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 10 |
qui |
Deux voyageurs à jeun rencontrèrent une huître |
BOILEAU
|
Épître II |
rencontrer |
Et la moindre disgrâce, Lorsque je suis à jeun, me saisit, me terrasse |
MOLIÈRE
|
Sgan. 7 |
jeun (à) |
Protégés, protecteurs, au dessert ne font qu'un : Mais ne me parlez pas d'un protecteur à jeun |
DELAVIGNE
|
Éc. des vieill. I, 5 |
parler [1] |
Il lui fallut à jeun retourner au logis.... Serrant la queue et portant bas l'oreille |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 18 |
serrer |
J'en juge par moi-même ; et la moindre disgrâce, Lorsque je suis à jeun, me saisit, me terrasse |
MOLIÈRE
|
Sganar. 7 |
disgrâce |
Devant moi justement on plante un grand potage, D'où les mouches à jeun se sauvaient à la nage |
RÉGNIER
|
Sat. X |
potage |
Il lui fallut à jeun retourner au logis, Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 18 |
honteux, euse |
Il lui fallut à jeun retourner au logis, Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 18 |
logis |
Il lui fallut à jeun retourner au logis, Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 18 |
retourner |
Un jour, dit un auteur, n'importe en quel chapitre, Deux voyageurs à jeun rencontrèrent une huître |
BOILEAU
|
Épît. II |
voyageur, euse |
Un agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure ; Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 10 |
survenir |
Un auteur qui, pressé d'un besoin importun, Le soir entend crier ses entrailles à jeun, Goûte peu d'Hélicon les douces promenades |
BOILEAU
|
Art p. IV |
entrailles |
Le milan alors lui réplique : Vraiment, nous voici bien ; lorsque je suis à jeun, Tu me viens parler de musique |
LA FONTAINE
|
Fabl. IX, 18 |
musique |
On voulait excuser l'offenseur sur l'ivresse : je ne puis m'y tromper, répondit l'offensé ; ce qu'il me dit étant ivre, il le pense à jeun |
DUCLOS
|
Consid. moeurs, ch. 13 |
offenseur |
Un auteur qui, pressé d'un besoin importun, Le soir entend crier ses entrailles à jeun, Goûte peu d'Hélicon les douces promenades |
BOILEAU
|
Art p. IV |
promenade |
Il lui fallut à jeun retourner au logis, Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris, Serrant la queue et portant bas l'oreille |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 18 |
oreille |
Il lui fallut à jeun retourner au logis, Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris, Serrant la queue et portant bas l'oreille |
LA FONTAINE
|
ib. I, 18 |
queue [1] |
Si cela est vrai pour les hommes, à plus forte raison l'est-il pour les jeun es gens |
ROUSSEAU
|
Ém. IV |
cela |
J'en appelle : Comment, dit Philippe, de votre roi ? et à qui ? à Philippe à jeun, répliqua-t-elle |
ROLLIN
|
Hist. anc. Oeuv. t. VI, p. 142, dans POUGENS |
jeun (à) |
Qu'un peuple est grand qui, pauvre, gai, modeste, Seul maître, après tant de sang et d'efforts, Chasse en riant des princes qu'il déteste, Et de l'État garde à jeun les trésors ! |
BÉRANGER
|
Tomb. de juillet. |
jeun (à) |
Il lui fallut à jeun retourner au logis.... Serrant la queue et portant bas l'oreille : Trompeurs, c'est pour vous que j'écris, Attendez-vous à la pareille |
LA FONTAINE
|
Fabl. I, 18 |
pareil, eille |
Il était question [dans un procès plaidé à Sarlat] de donner du pain, par provision, à des enfants qui n'en avaient pas.... on appointa la cause, c'est-à-dire, en bonne chicane, qu'il fut ordonné à ces malheureux de plaider à jeun, et les juges se levèrent gravement du tribunal pour aller dîner |
FÉNELON
|
Lett. à Mme de Laval, 16 juin 1681 |
appointer |
Nous voici bien ! Quelle chose, quelle sottise nous dit-on là ! Vraiment, nous voici bien ! lorsque je suis à jeun, Tu me viens parler de musique ! |
LA FONTAINE
|
Fabl. IX, 18 |
voici |